2-3 déc. 2022 Bordeaux (France)

Contexte

La langue des signes française est reconnue comme une langue à part entière par la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 : « Tout élève concerné doit pouvoir recevoir un enseignement de la langue des signes française. Elle peut être choisie comme épreuve optionnelle aux examens et concours, y compris ceux de la formation professionnelle. Sa diffusion dans l’administration est facilitée. »

De nombreuses mesures ont été prises, notamment par le ministère de l’Education nationale : création des programmes d’enseignement de la langue des signes, organisation d’un CAPES spécifique, possibilité de choisir cette langue comme option au brevet, au baccalauréat, au BTS, etc.

L’enseignement supérieur crée des formations de langue des signes, d’enseignants de langue des signes, d’interprètes…

Tous ces enseignements nécessitent de s’appuyer sur des bases théoriques solides, notamment en linguistique : comment enseigner une langue sans en maîtriser la grammaire ? Or les recherches linguistiques sur les langues des signes sont récentes, et de nombreuses questions ne sont pas encore éclaircies.

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Le 26 novembre 2016, les associations de personnes sourdes bordelaises ont organisé à l’Université de Bordeaux un colloque en l’honneur de Paul Jouison, un des premiers linguistes à avoir développé des recherches sur la langue des signes. Ce colloque a réuni 250 personnes.

L’Université Bordeaux Montaigne ayant depuis ouvert des formations sur la langue des signes, et l’équipe de recherche ERSSàB s’intéressant notamment à cette langue, l’Université prend le relais des associations pour organiser ce nouveau colloque.

Les associations bordelaises participent à cette organisation, notamment en prenant en charge le dîner-spectacle du vendredi soir (pensez à réserver !).

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